je vous le jure la vie est belle
j ai retrouvé la lumiére par l étincelle
de l obscurité, fier, je sors
et rebondirai comme un ressort

mon passé , je le laisse sous terre
j ai dépassé ce qui m exaspére
a cette heure j ai rien en poche
mais plus d une étoile je décroche

une force jaillit en moi
prête à péter tout désarroi
de mon destin je serai roi
sans boire, ni abois

cul sec, mes vers je servirai
et en contrepétrie en péterai
mon sourire n est plus celui d un mime
il gravitera jusqu au haut des cimes

même face à la mort je sourirai
aucun rat n arrivera a me ronger
les rapporteurs, j les déporterai
et si il faut les chatierai

a tous les crapauds bavant sur moi
je vous péterai avec ma foi
vous en tomberez des nénuphars
je vous gaverai dans la mare au canard

plus rien ne me fait peur, plus rie'n
je chie sur ceux voulant me serrer comme une putin
mes maux, je les ai transformé en mots
et avec eux, plus d un opposant j peux mettre ko

on me dit que l homme est un loup pour l homme
ça m agite à lustrer mes chromes
mate dehors ce qui se passe
je vois pas de loups, plutot des crasses

les thons et les moutons s'empaquetent en troupeau
le pouvoir les conserve dans le ghetto
gai tot ou tard, l homme deviend triste avec le temps
commê si l optimiste perdait voile et gréments

de gré ou de force, je ne sais plus, ai oublié
des écorces dans le corps m ont écorché
j en ai chié, sans rien pour me torcher
dans le tort, vla comme ça m a irrité

les rites de cette société ai du mal
comme les rillettes beurrant animal
je végéte végétarien dans ce monde de carnivore
leurs saignements ne me donent pas faim, pas moyen que j les dévore

elle est belle dans sa robe
son charme l enrobe
une princesse digne d un conte
a durcir les glands en fonte

beaucoup lui tournent autour
la plupart mode vautour
préts à s y casser le bec
révant de l essorer à sec

pourtant c est pas une lumiére
ceux croyant ça déblatérent
elle n est qu apparence
envoyant en décadence

faites gaffe aux beaux emballages
avec à l intérieur , rien dans le plumage
en amour comme en bouffe, faites attention
sinon aprés consommation, vs risquerez l indigestion

ta vie est terne, esclave moderne
sur le beat, ton rhytm nique et larcenne
tu te sens perdu et abandonné
t'as envie de tout lacher, te casser

les pleurs habitent sur tes yeux
tu baisses la tête, t oublies de voir les cieux
las de tout, tu ne supportes plus rien
de ce quotidien, tu n as plus faim

tu gardes ta rage pour toi,dans le caché
derriére un rideau de colére, à t en rider
tu te dis que les gens ne peuvent te comprendre
des fois, tu te demandes si tu ferais pas mieux de te pendre

puis un jour, on te force à ne pas regarder que ta petite personne
aller voir au plus loin ce qui résonne, et déraisonne
t ouvres grand tes yeux et tu te sens con , t en gémis
y a un orphelin qui passe en béquille, au contraire de toi il sourit

ça te crée un éclair dans la tête qui t électrise
tu prends conscience des choses, ça te défrise
tu te rends compte que t as été con
tu réfléchis et te remets en question

ellle l'aimait, pour lui , elle se tenait prête à tout
même à se taire et supporter ses coups
c'était l'homme de sa vie, elle en était persuadée
son quotidien de femme battue elle l'acceptait

mariée jeune à cet être, il remplaçait le pére qui lui manquait
au début, il se montrait galant avec, mais ça n 'a pas longtemps duré
souffre douleur,boniche et objet sexuel, vla a quoi elle servait
pas le droit d ouvrir la bouche , sauf pour sucer et avaler


un jour, son homme rentra plus saoul qu'à l'accoutuée
sa journée avait été mauvaise, il voulait se défouler
il chercha la moindre excuse pour l'engueuler, le climat tempérait
elle savait qu elle allait morfler, mais se doutait pas qu elle y passerait

qui sait, peux être qu à présent, il pensera à lui mettre des fleurs
là bas, de sa tombe, ou elle gardera le silence face à ses douleurs
l affaire sera classée en accident, une mauvaise chute dans l escalier
il n'a même pas pleuré, enfin si, mais de joie, quand l'assurance vie fut versée