c est un gosse parmi les autres
un enfant dont l existence se vautre
il est descolarisé,...,comme ses parents, c est un sans papier
chez lui, il n y en a même pas pour se torcher, totale pauvreté

tous les jours, en mode clando, il se fait discret, si il se cache, ce n est pas pour jouer
il fait rentrer un peu de monnaie, pour aider la famille à s alimenter, des fois pour ça, il doit voler
il n a pas de compte en banque garni,mais il est débrouillard, avec de l idée
il respecte ce pays en lequel il a espéré,même si celui ci l'a lui et sa famille rejetés

ses ancêtres, en bateau ont débarqué, pour se faire mettre en bateau
des droits de l homme,eux comme lui, en ont rien vu, tout ce qu'on lui a appris,c est le ghetto
six dans une piéce, sans eau ni électricité, priant pour ne pas se faire expulser
mis en cage tel un rat par un systéme refusant de l'intégrer

son budget est dans le rouge,le blanc le sombre,il tire grise mine
il n y a pas de quoi en faire une jaunisse, mais malgrés tout, il rumine
pour une question de couleur et d origine, on le déclasse en hors la loi
le charter le guette au mondre controle, en lui plane le désaroi

ses aieux n'ont commis aucun crime,ont simplement fuit un régime ou régne despotes et dictature
dans la gamelle, il y a peu à bouffer, mais l'espérance d'une réalité moins dure
un monde ou les gosses pouront se limiter à être des enfants, jouer comme il leur plait
ou les parents auront la possibibilité de laisser leurs enfants, sans devoir flipe

ma rime elle est comme ci , elle est comme ca
chat et chien, ca miaule de vers, ça aboie
ca frappe la basse dans un son sourd, ris
rat conte tard, sans escares, go, lache tes envies

pas de subterfuge, ni vermifuge qui le mettront à bas
mes lyrics vont au lit se risquer, au quai du trépas
la vache, ça traie tout ça, en tousse des fois
foie de génie qui s' inisse, sans dés à roi

roi , reine, prince, valez vous fer foutre avec votre hiérarchie
d hier à aujourd hui, l art nous fait rêver , sans ...mon esprit en chie
le laisse mes priéres transparaitres pour combattre mes maux
mot à mot, pas à pas, ça avance par monts et par vaux

veaux , vaches et cochons....trop de porc , ça pue la mort
amore, amore, l amour pour sortir de la basse cour , rien de plus fort
le laid est fort quand il s oublie dans sa connerie, il fermente
la ferme, va braire ailleurs, à la mickael vendeta, sale bête puante

je ne me ferai pas déplumer en basse cour
si tu veux me gaver canard, je te péterai le foi au détour
je suis loin d être une oie ,adepte du jeu de lois
comme jesus je crie cloué a la croix

la croix d honneur, je la dédicacerai pas
surtout à cette pute d état
l état de fait est grave
l autorité me gave

en somalie,l espoir s'égraine plus souvent que la semoule
en afrique, un manque de fric évident qui les croule
en tunisie, pas assez de tune aussi et des conflits
en algérie, la même, la vache,pas moyen qu on en rit

y a pas qu a tchernobyl qu il y a des secousses
des nations entiéres se font cuisiner, mode épicé couscous
besoin d appeller à la rescousse, qu on les secoure
si tu crois qu ils ont choisi de se baigner dans leurs larmes, tu te goures

le riz se fait rare dans plus d un pays
loin d être bonne patte, la récession sévit
la séve de vie s épuise, j y perds racine et branches
pas arbre, mais ai trop vu de macabre qui débranche

citoyen du monde, je vois la terre qui tourne de maniére pas ronde
polluée par les vibrationss et les mauvaises ondes, pour constater ça, faut pas de sonde
c est l hécatombe, faut du changement avant que je repose sous tombe
le liberticide généralisé nous menottant m fait l effet d une bombe

y a hiroshima qui gronde en moi, explosant le désaroi
la planéte, on l a rendue pas nette, d un abus pas droit qui foudroie
a trop croiser le fer avec elle, on l a envoyée en enfer
on l a prise pour une con, avec, un jour, il y aura des comptes à faire

la vie coule dans nos veines, comme cette haine me collant en rengaine
sans forcément mettre de gant, elle pếte plus d un bas et d une gaine
destin parsemé de merde, fermentant plus que du parmesan, ça fouette
un fouet me flagellant, tout le monde s enfout, et moi je m'émiette

je me prends des pains surprise, et des coups depate, à la baguette
tout ce qu j veux c est tater les miches de la boulangére et qu elle me frotte la brayette
tout manque de sel, je suis à la recherche de mon arc en ciel
celui qui réchauffera et illuminera mon réel

 nos politicars sont loin d etre des mr propres
avec leurs directives, je trouve peu d'accords
toujour plus nous interdire, c est ça leur délire
j'en pousse des soupirs,et des barriéres;en pensant à l'avenir

sans art, on nous rentre dans le lard, ça m fout le cafard
on nous impose des réglements, à s'en tacher de papier buvard
tout est prohibé, nos crocs en claquent, comme les portes des prisons
si t es pas dans le politiquement correct, pour la moindre dérivation, c est condamnation


si tu circules pas dans les clous, on te foutra au caniveau
des cas sans niveau, tentant de mettre en place un état facho
les barriéres de plus en plus se ferment, pour respirer faut recourir à l effraction
plus rien en correlation, des régles en inadéquation

tel un oiseau, je cherche à dépasser les nuages
reprendre le gouvernail, ne pas accepter le naufrage
je tourne dans ma tête sans réussir à m en sortir
des fois je pleure, en pensant ce qu on laisse aux gosses pour l avenir

je n en peux plus de ce trop de rigidité, de tous ces gens aux gueules d enterrement
ils sont conditionnés, faut pas se mentir, des pantins ficelés à un régime décevant
envie d entendre des rires d enfant, de voir les visages s illuminer
de bouffer la vie à pleines dents sans m'édenter

je serai sans doute jamais riche, ça je le sais
mais ça n' empêche, que cette vie, je veux en profiter
avec naturel et smile aux lévres, je viens l embrasser
dans les flammes, je ne me laisserai pas embraser

les rouages de notre systéme sont rouillés, trop tard pour les réparer
faut les détruire, pour rebatir les bases d'une nouvelle société
mes idées me ré..voltent à la masse, je crête haute tension à dans mes réflexions rayées
loin d'être gai, je pagaye, à la recherche de l amare ou je m'accrocherai

je sais que je ne suis pas une lumiére, mais je veux que mon existence s'étoile
mare de me noyer dans cette fashocratie, mettant mes droits à poil
des mots crachés au peuple pour l'embobiner; et perdre fil, sans l aiguiller
je te dépose ça ,de maniére tout décousue, pour t expliquer que tout ça ça m a troué

si rien ne change, un jour, tu veras, ça pétera
de maniére réfléchie ou non, c est l avenir qui le dira
en attendant je fais vombrir la basse,pour ne plus entendre les rapaces qui me tracassent
méritent que des bastos au cul, faut s'arranger pour qu ils se cassent

joyeux pirate, je corse l'air, sabordant les bonnes régles établies
ma poésie en vagues abonde vagabonde, mon registre est insoumis
loi de me prétendre messie, juste j en chie, et je veux passer à autre chose
le présent, doit comme le passé composer, en dehors du morose