• .
    hé ma poule, écoute deux secondes
    faut que je te partage des ondes
    impossible que tu en roucoule
    des faits me foutant les boules

    depuis des années on est de plus en plus cloturé
    dans des ghettos d 'élevage, on nous a parqué
    là bas surproduction à outrance, pas le temps de se reposer
    faut pondre, toujours plus, quite à se détruire, l essentiel est la productivité

    on y fait des ptiots, destinés à finir dans l alimentaire
    une production en série qui dégénére
    ils ne verront jamais le jour
    volaille qui tabasse cour

    pas de mére poule, que des couvoirs et des abattoirs
    une vie entiére derriére des barreaux de désespoir
    pas moyen de s y détendre, ni étendre ses ailes
    condamnés à une vie d ombre sans soleil, nourris d artificiel

    le criminel, n est pas dur à trouver, il est vite désigné
    ce n est pas l agro alimentaires, mais les consommateurs de ce marché
    ça fait plus d un accusé,..., jusqu il y a peu, j avoue,j en faisais parti
    mais c est fini,à présent, afin d'éviter de financer l immonde, je réfléchis

    des particuliers et de petits exploitants proposent encore des aliments de qualité
    des bêtes élevées au grand air, des légumes pas transgéniques, ni modifiés
    les privilégier pour une nutrition avec plus d éthique, et de saveurs en fête
    cela sera à la fois un geste pour notre bien être, et pour la planéte


    votre commentaire
  • classé différent
    certains le regardent ,méprisant
    un canard noir, voilà pour eux,ce qu il est
    enfin plutot,c est comme ça qu on tente de le désigner

    même si il veut gérer sa vie
    pour beaucoup, il dévie
    dénigré pour non conformité
    il devrait s excuser de la refuser

    on l accuse de penser, et l ouvrir
    son crime: l expression libre
    les trois heures de tv quotidiennes le font gerber
    de loin, il préfére la plume et le papier

    il en écrit de la connerie, ça, il l a jamais caché
    mais derriére sa dérision, il a des messages à communiquer
    son mal être qu il a face à un systéme dont il se sent prisonnier
    dans laquelle, il faillit accepter de se fomater

    on le traite de fou, car marchant hors clou
    il a donné sa vie à la plume, le reste il s en fout
    certains finissent gangsters ou fonctionnaires
    lui non, c est poête qu il veut faire

    la poésie, il l a croisé dans un détour
    à ses heures perdues, il la flirtait, lui faisait la cour
    puis il compris qu il l aimait, l a embrassé
    à présent, il vient te l écrire, et te la déclamer

    ça ne plait pas à tout le monde, mais il ne va pas s en excuser
    il ne copie personne, sa poésie, c est les mots qui en lui résonnent
    tel un volcan, il a trop conservé, à présent il déverse
    il en a mare à café qu on refuse de le laisser être, ça le renverse

    il s habille large, pour laisser ses réflexions s aérer
    il ne crie pas révolution, juste il aimerait voir le monde évoluer
    qu au lieu de tous se bouffer la gueule, on commence à s aimer
    ou au moins à se respecter et s accepter

    la société, à son gout, a des relands nauséabons
    l individu s y perd, régression, et dépression
    le bonheur deviend denrée rare , tel le pétrole
    on s en crame dans un jerricane d'indécense, rien de drole

    lui, il ne veut pas de ça,il aspire à un autre avenir que la routine
    un quotidien ou on cesserait de se faire crever sans rustine
    un univers, ou les vers seraient moins désunis, afin de les accoupler
    une réalité, dans laquelle


    votre commentaire
  • la terre a mal
    elle crie scandale, on a fait les sals
    on  l a trop souillé
    on va en dérouiller

    bientot, ce sera l heure de payer
    cash, l adition pourait être salée
    de la merde risque de tomber
    normal, vu comme la couche d ozone est trouée

    faut qu on réagisse, ne plus se limiter à accuser les autres
    on se révéle être tous coupables de cet état de fait qui vautre
    on crie contre les multinationales, tout en gaspillant
    on pédale dans la semoule, mais peu sur les routes, préférant des engins polluant

    on se nourrit de chimique, à en oublier la saveur des vrais aliments
    on nous gave de transgénique et d additifs artificiels inquiétant
    y a pas qu des vaches folles prises en grippe, mais tout notre systéme d consommation
    résulat: une nation en malnutrition, cancers, changements climatiques, pollution


    votre commentaire
  • l impression que c est la guerre
    le peuple est en galére
    il perd rame et pagaie
    pas de quoi s enivrer

    pression et oppression
    moins de sous, plus de soumissions
    perte du plaisir, on trébuche
    on ne touche pas du bois, mais des embuches

    boucherie d une société pervertie
    ou ouvrir sa bouche, est parfois accusé de délits
    faut s habiller comme ci, penser comme ça
    on nous conditionne, de notre individu on ne fait pas cas

    on nous abreuve d infos mensongéres,
    comme le déficit inexistant de la sécu sociale, à braire
    ou même le manque de réserves en hydrocarbures, alors qu on a un bon stock
    on tente de nous cloitrer dans la peur, afin de cacher des vérités, vive l info intox


    votre commentaire
  • .
    slam ceci, slam cela,j l entends trop pour rien
    on place ce mot partout, car ça fait bien
    le grand truc malade; par ses cd,a lancé la déviance
    mettant la définition du slam en errance

    tu craches de la rime sur de la sik, et tu te dis slameur
    oui oui, c est bien, j ai envie de te dire, si ça réjouit ton humeur
    montre ton cul, et ouvre tes fesses, ça attirera du monde
    c est un peu l habitude, quand on voit les putes sur les ondes

    ondule ton corps aussi , mets un slim, hésite pas
    telle une salope s affichant pour que d elle, on fasse cas
    sur ta carte d identité, je crois qu il n y a pas écrit french français
    alors pourquoi sur tes vers t essayes de foutre un label étranger

    marque i suck the beat, le people ça va l exiter
    dans ce monde de vendu, ça te fera acheter
    si un jour, t as un restaurant, invite moi pas s il te plait
    sinon, tu risques de me proposer du porc dans ton menu végétarien

    et pour ceux qui me disent ouais mais le mot slam a évolué
    je leur répondrai, ouais ouais couillon, tu me fais rigoler
    y a le dub poetry, et spoken word qui définissent deja la poésie musicalisée
    perso moi je suis un poête , et cette appelation , je ne vais pas la renier


    votre commentaire


    Suivre le flux RSS des articles de cette rubrique
    Suivre le flux RSS des commentaires de cette rubrique