ellle l'aimait, pour lui , elle se tenait prête à tout
même à se taire et supporter ses coups
c'était l'homme de sa vie, elle en était persuadée
son quotidien de femme battue elle l'acceptait

mariée jeune à cet être, il remplaçait le pére qui lui manquait
au début, il se montrait galant avec, mais ça n 'a pas longtemps duré
souffre douleur,boniche et objet sexuel, vla a quoi elle servait
pas le droit d ouvrir la bouche , sauf pour sucer et avaler


un jour, son homme rentra plus saoul qu'à l'accoutuée
sa journée avait été mauvaise, il voulait se défouler
il chercha la moindre excuse pour l'engueuler, le climat tempérait
elle savait qu elle allait morfler, mais se doutait pas qu elle y passerait

qui sait, peux être qu à présent, il pensera à lui mettre des fleurs
là bas, de sa tombe, ou elle gardera le silence face à ses douleurs
l affaire sera classée en accident, une mauvaise chute dans l escalier
il n'a même pas pleuré, enfin si, mais de joie, quand l'assurance vie fut versée

letre d amour(à un crustacé)

je t aime toi
tu me mets en émoi
tu m exhauces
je te sauce

viens à mes cotés
que j puisse te croquer
une envie de te décortiquer
rien d antique, j privilégie le frais

t en nages de bonheur
montant ton humeur
dur à préciser mes sentiments
mais une chose est sure, je te sens

certains jugent ça indécent
je te fourchette mijotant
ta queue je la sublime
serrant plus que ma rime

de toi j ai toujours un petit creux
j'en bave un peu
tu es mon amour pas amére
ma crevette, mon fruit de mer

mon appétit s'éléve au plus haut
j'en éclate ma mayo
à en perdre vers et couverts
ma délectation en résonne caisse claire

raz le bol, c est le soir
ce gros conard m fout en désespoir
morphée m' a encore oublié
dans ma tête, me sens tout matraqué

je m'évade en blanc, en rouge, vive la fée cachet ça me tourne la tête
ça fout ma réflexion en dette
peu à peu, je glisse merci mme secu sociale...
de m'évader dans ce nuage animal, à l'anale

comme pacman, j en tape un,puis deux
pense que cette solution médicamenteuse me fera aller mieux
la vie est pas facile, tu sais, y a rien a ca cachet
medoc, drogue légale, qui sous ordonance, plus d'un a fait tomber

le silence est d or, on m a dit
mais les mots ne sont pas d argent, et n ont pas de prix
j leur donne le prix d honneur ,car les adore, en métaphore
je les dore sans pilule, doivent se reproduire encore

des mots, j en ai plus d'un sous mon chapeau
avec eux je jongle, et fais mon clown sans chapiteau
improvisation et écriture intuitive en force tapant en chute
tout du premier jet, c est ce que j préfére, version brute

la contre culture, je me donne à elle, loin des régles figées
dans le hors page, la marge inhale un besoin de s exprimer
y a pas que le sexe qui prime, y a aussi une envie d'échanger
montrer dans une verbe poétisée , ce que des fois on oublie d observer

suis un amateur qui mate a toute heure le monde et ses ondes
les bonnes vibrations comme les incohérences du systéme qui nous inondent
je cartouche de mon encre amarée, ce qui me touche et me bouche d égout
tireur d élite, du 9mm de ma plume, je chargerai le trop flou qui me boue

ai pas de kalachnikoff, mais ça m empéchera pas de fusiler malin ce qui me fache
le malin est dans trop de vers, dans les miens cul sec, que de l art haché qui le clashe
ai pas de crête , et je crie pas oye oye, comme tant de dits anarchistes, suis juste an'artiste

.
la provok action est mon sport, dans l'essor
elle envoie ma poésie rebondir sur ressort
poête et observateur de la vie, à elle, je me lie
le long de ma feuille je dévie suivant mes envies

écrire pour m exprimer, infuse ma tasse de thé
c'est ma manière informer, le plus souvent dans l'insinué
éveiller des réflexions, mettre des neurones en cogitation
lutter face à l oppression, refuser,même pour un sou de mis, la soumission

je ne suis pas un rebelle, certains pourtant me voient en tant que tel
juste un mec voulant une vie belle, un autre existenciel
avec de l'air et du plaisir à respirer, plus de respect et simplicité
ne plus me faire infecté par l'inhumanité n'engendrant que  morosité

la mort nous attend au tournant,sans hésiter,donc, existons avant
protégeons notre derrière, tout en avançant, faut pas stagner bêtement
tout faire pour ne pas chuter au sol, contre la gravitation,résister
éviter la route de la négativité, positiver

en pole position, la joie doit se placer, ne pas être freinée
les aspirations doivent cesser de se limiter au financier
la vie se limite pas à l'euro pour être heureux, ceux pensant cela, sont odieux
l'écoute, la compréhension, le partage, la solidarité,c est bien mieux