loin de la foule, je m abandonne dans une ballade
comme une fuite pour pas couler dans ce monde malade
je me réoxygéne loin du peuple du béton
bizare, comme je me sens mieux ,loin de la population

j erre ainsi, tel un ermite, dans les forêts aspirant l air
les oiseaux chantent pendant je me balance des vers
le frottement des feuilles en instru rhytmant le beat
poête des champs et des forêts, c est la que mes rimes gravitent

les salons de poésie classique m y emmerde trop
ça y sent le crevart éjaculateur de mots
ont des beaux costards et des textes surtravaillés
y trouve pas d extase, pas assez brut, et souvent à chier

aime le flow claquant en direct dans la tête
qui se deverse saccadé et pulsé jusqu_ à la crête
de l expression libre chargée et remuante"
c est des cris de rage et de coeur, pas de la littérature de fiente