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je ferme mes yeux, pour mieux voir
je cogite, neurones en orbite, je ferme mes yeux, pour mieux voir,
pour ne pas être trahi par l illusoire qui ne brouille pas que des oeufs
j ouvre les écoutilles de mes oreilles, et de mon coeur
tout en les protégeant des marées noires, nous baignant de rancoeur
j observe cette humanité de l intérieur, sans prendre trop de hauteur ni de sécateur
parfois, je l avoue, elle me fait peur, y a des têtes que je couperais bien, mettant en torpeur
beaucoup de faux amis qui compotent dans leur comportement , moussant comme un demi
ils mettent en pression,pétant le fut, n infusant aucune attention en débit
je les observe , ces chiens ceux se croyant gens bons, virant gens bêtes
ça m embête de constater qu en permanence, des autres, ils se foutent de leur tête
aimer ils ne savent pas, savent juste se torturer et se faire mal, abusant fatal
sans s en rendre compte, dés que tu leur offres ta main, ils prennent ton bras, et trouvent ça normal
en retour, n espéres pas grand chose d eux, limite des fois, quelques tracas
leur vie , c est du n importe quoi, aucune gestion, vla ce que ça engendre en fracas
ils pouraient être biens, mais y a un truc qui les ronge, leur manque de confiance
un manque envers les autres, mais aussi envers eux même, raison de beaucoup d errance
ils réfléchissent à quoi s arrimer, mais dur, vu que leurs bases sont ébranlées
famille décomposée, amour détruit, perte de personnes chéres, leur existence, parait etre un cauchemard réveillé
le train train de la vie, les rend vapeur, ils déraillent, perdent voient et direction
autrefois, en mode accéléré, ont tenté de murir trop tot, puis sont tombés du mur, a present ils puent la décomposition, putréfaction
les gens farandolent dans un non respect de parole, c est le bal des putins et des langues de bois
parfois envie d en bucheronner, pour ne pas péter mon tronc d effroi
mes branches ne casseront pas, et je me plierai qu à la force des éléments
face à tous ceux,tentant de me trancher les racines, je deviendrai en vers luisant, coupant
trop attendu que les étoiles embrassent le soleil
que l on m offre des ailes, pour m envoyer dans le 4eme ciel
que l ozone voit sa couche changer, car l odeur nous a trop empesté
a présent mes visées changent, objectivant le respect et la simplicité
le simple se tait trot, la trotteuse de ma montre s en désaiguille
le monde s habille d illusion éphémére, mauvaise pêche qui anguille
les truites débitées, en oublient de remonter le courant
j en secoue mes nageoires, pour pas couler, je nage a contre courant
dans ma tête, la brume, ça fait un moment que je l ai oté, pour nettoyer mes visions
un tri permanent, j ai commencé, face à ceux qui nuagent sans s en excuser, puis fuient en lache dans l horizon
l amitié, le respect, la solidarité,sans eux, on s envoie a l abattoir
beaucoup l ont pas compris, s isolant tel des poires, dans le désespoir , et se la jouent batardsdam
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